Elle sera l’occasion pour Hélène Ferrarini de produire des archives et de restituer des témoignages nouveaux sur la politique d’assimilation des enfants autochtones de Guyane menée par l’Etat français de 1935 à 2023 moyennant leur scolarisation forcée dans des pensionnats tenus par des congrégations catholiques. La parution du livre d’Hélène Ferrarini ayant déclenché, à l’initiative d’une ONG (Institut Louis Joinet), le dépôt officiel à l’Assemblée Nationale d’une demande d’ouverture d’une « Commission vérité sur les homes indiens en Guyane », la rencontre toulousaine sera également l’occasion d’accueillir les porteurs de cette demande et de faire un point sur son avancement.

La journée sera également consacrée aux formes nouvelles prises par les luttes autochtones guyanaises, notamment à travers les initiatives de jeunes éducateurs-trices autochtones pour refonder l’institution scolaire en l’adaptant aux modes de pensée et de vie propres à leurs diverses communautés d’appartenance ».